PSG-Gérone : le résumé des débuts poussifs, mais victorieux, des Parisiens en Ligue des champions

Pour la note artistique, les Parisiens repasseront. Mais mercredi 18 septembre, Ousmane Dembélé et ses coéquipiers ont eu le mérite de lancer leur campagne 2024-2025 de Ligue des champions par une victoire, en venant à bout de Gérone (1-0), au Parc des Princes. Après une première période poussive, les hommes de Luis Enrique ont enchaîné les offensives, beaucoup tenté leur chance (26 tirs), mais se sont longtemps heurtés à la défense espagnole et à leur propre imprécision.
Finalement, la faille est venue de Nuno Mendes. Discret durant la quasi-intégralité de la rencontre, le latéral Portugais a décidé de prendre l’initiative, et a été à l’origine d’un coup de billard à plusieurs bandes en glissant un centre dévié dans la surface, qui est passé entre les jambes du gardien Paulo Gazzaniga (90e).
Le gardien de Gérone s’est employé de tout son long face aux nombreuses offensives parisiennes, sauvant son équipe à de multiples reprises. Un match majuscule, jusqu’à ce que ses jambes cèdent à l’approche du temps additionnel (90e), laissant malencontreusement le ballon filer entre. Que le football peut être cruel, parfois.
1-0, 90e : Nuno Mendes se joue d’Arnau Martinez, et centre dans l’axe. Mais son ballon est contré du bout du pied par Alejandro Francés, et file entre les jambes de Paulo Gazzaniga, qui accompagne la trajectoire.
Soit le nombre de tirs tentés par le Paris Saint-Germain, alors qu’il suffisait de centrer. En comparaison, pour ses débuts historiques en Ligue des champions, Gérone n’a pu tenter sa chance que trois fois.
« Ce n’est pas un match raté, on a gagné le match. » Pas de grand sourire sur le visage de Warren Zaïre-Emery, au micro de Canal+, mais le jeune Parisien sait que son club a fait le travail, même si ce n’a pas toujours été beau.
Une première période oubliable et à oublier, suivie d’un lent réveil des hommes de Luis Enrique. Sur notre échelle de notation (allant de A à E), ce match de la première journée de Ligue des champions est sauvé d’un « E », uniquement par la pluie d’occasions lors du temps fort de la seconde période.
Service Sports
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